jeudi 24 novembre 2005

LE MIRACLE DU MANGUIER


LE MIRACLE DU MANGUIER

traduit de l'allemand (Autriche) par Jean-Jacques Pollet

Un roman frais, léger et fantaisiste, très plaisant à lire, l'auteur le qualifie lui-même de "littérature de distraction", et c'est tout à fait ça.
 
Ce qui m'a plu, c'est la mise en place et le développement de l'intrigue. Plein d'éléments énigmatiques ponctuent l'histoire et ce n'est que vers la fin que tout s'éclaire et que s'expliquent tous ces éléments. La solution est simple et exotique, limite gentillette, l'intrigue n'a rien de policier mais met en lumière la logique de tous ces événements que le lecteur a traversé et vécu avec le principal protagoniste.
Il y a quelque chose d'assez désuet et innocent dans cette manière de mener l'histoire, dans cette fantaisie, dans l'histoire elle-même, dans le contexte, les personnages, comme si le roman était le reflet d'une époque révolue qui ne ressemble plus à la nôtre, si complexe et étriquée.

Leo PERUTZ

 

mercredi 23 novembre 2005

LE TRUOC-NOG


LE TRUOC-NOG

Présentation de l'éditeur
On le sait, chaque automne depuis cent ans, le Goncourt est attribué au livre le plus insignifiant de la rentrée. Si l'utilité de ce prix repoussoir n'est plus à prouver - il montre à nos jeunes écrivains les voies littéraires sans avenir - il ne faut pas oublier trop vite les goncourables, ces malheureux qui passent deux mois dans une grande détresse morale à attendre le verdict. Ils sont chair et tripes, ces gens-là, et ils ont mal à l'amour-propre. Peu de supplices sont comparables à ceux d'un pauvre bougre en sursis du Goncourt. 

Iegor Gran, un auteur confirmé dans son statut d'écrivain loufoque et satirique.
Ce qui est drôle avec lui, en tout cas ce qui me plaît chez lui, c'est qu'il prend le parti de ridiculiser une institution sacrée à laquelle on ne penserait pas sérieusement à s'en prendre ou qu'on n'oserait pas critiquer (les ONG déjà), et lui s'en donne à coeur joie pour en dénoncer certains travers, et c'est un régal tellement c'est décalé.
Il est très doué dans les réflexions et répliques piquantes, en tout cas, il me fait bien rire.

mardi 22 novembre 2005

BAR 2000


BAR 2000 

traduit de l'italien par Marguerite Pozzoli


Série de nouvelles désopilantes sur les bars.
Certaines ressemblent à des sketches qu'un humoriste raconterait sur scène à un public - on se poile! Benni a un sens des expressions et de la métaphore absolument hilarant et original. Et les autres nouvelles sortent tout droit de l'imagination débridée et l'univers loufoque de cet auteur qui surprend par sa bargerie à l'état brut.
Un thème (les bars) et un genre (les nouvelles - mais encore j'appelerais plus ça petites histoires que nouvelles - pour la différence, sonnez à une autre porte) qui ne me correspondent pas forcément, et pourtant son talent a su me séduire, à tel point que j'ai enchaîné avec Le bar sous la mer.

lundi 21 novembre 2005

THE HANDMAID'S TALE


THE HANDMAID'S TALE

( LA SERVANTE ÉCARLATE )

Présentation de l'éditeur
"La servante écarlate, c'est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort...

Margaret ATWOOD


THE HANDMAID'S TALE

THE HANDMAID'S TALE (relecture)