jeudi 30 juin 2016

CHRISTIE MALRY'S OWN DOUBLE-ENTRY


CHRISTIE MALRY'S OWN DOUBLE-ENTRY

( CHRISTIE MALRY RÈGLE SES COMPTES )


Cet auteur, B.S. Johnson, je n'en avais jamais entendu parler avant sa présentation par Jonathan Coe il y a quelque temps lors d'une rencontre pour son livre B.S. Johnson, histoire d'un éléphant fougueux.
L'originalité de ses romans, dans la forme en particulier, et l'humour jubilatoire dont il semblait y faire preuve, m'ont tout de suite convaincue que cet auteur était pour moi. Un homme au destin malheureusement tragique, peut-être incompris de ses contemporains, ou trop lucide, qui semble avoir été l'auteur d'oeuvres curieuses et formidables pourtant tombées dans l'oubli.

B.S. JOHNSON


CHRISTIE MALRY'S OWN DOUBLE-ENTRY

samedi 25 juin 2016

MÉTRO 2033


MÉTRO 2033

traduit du russe par Denis E. Savine

Un petit passage par la quatrième de couv' qui résume assez bien le contexte :
"2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure..."

De la SF post-apocalyptique donc, doublée d'un roman d'apprentissage avec l'évolution de notre jeune héros, Artyom.

Dmitry GLUKHOVSKY


MÉTRO 2033

lundi 20 juin 2016

CARNET DE SANTÉ FOIREUSE


CARNET DE SANTÉ FOIREUSE

J'ai toujours eu une fascination et une admiration sans borne pour ceux qui arrivent à rendre compte avec un certain humour des très lourdes épreuves qu'ils ont traversées dans leur vie, et qui parviennent à faire rire et même à vous faire du bien (truc de fou). Je ne sais pas comment ces gens font pour garder le sens de l'humour et de la dérision dans des situations pareilles. Ça me dépasse, mais je trouve ça formidable !
C'est le cas ici avec ce carnet de l'auteur, Pozla, qui raconte sa douloureuse descente aux enfers et sa tentative de faire surface alors qu'il est atteint de la maladie de Crohn, diagnostiquée sur le tard.

POZLA


CARNET DE SANTÉ FOIREUSE

jeudi 16 juin 2016

UNE FAMILLE À L'ANCIENNE


UNE FAMILLE À L'ANCIENNE

traduit du coréen (du Sud) par Patrick Maurus

J'avoue, la couverture a été pour beaucoup dans mon attirance pour ce roman qui m'a rapidement intriguée. Ce rose, et ce cochon dans les bras de cette femme, sein à l'air. Pas très chrétien coréen tout ça. Et en même temps, qu'en sais-je vraiment ? Justement, c'était l'occasion d'explorer un terrain qu'il ne me semblait pas encore avoir foulé sur le sol littéraire coréen. Et puis le résumé, vite parcouru, plutôt accrocheur tout de même : "dans cette famille-là, tout dysfonctionne : les trois enfants quinquas rentrent chez leur mère ! Tous sont plus ratés les uns que les autres, mère comprise."

Je pressentais du coréen hors norme, un peu déjanté. Et ça décape assez rapidement dès les premières lignes :

CH'ON Myonggwan


UNE FAMILLE À L'ANCIENNE

lundi 13 juin 2016

TO SAY NOTHING OF THE DOG


TO SAY NOTHING OF THE DOG

( SANS PARLER DU CHIEN )

Ça faisait un sacré moment que je voulais lire Connie Willis parce que l'idée d'une femme écrivain dans le domaine de la SF me fascine et me rend curieuse. Elles sont tellement bien moins nombreuses que les hommes (à ce sujet, il me reste aussi à découvrir Lois McMaster Bujold).

J'avais toujours hésité entre Doomsday Book (rapport à des cours de civilisation britannique qui m'avaient marquée) et Sans parler du chien, mais pour ce dernier, je tenais à avoir lu Trois hommes dans un bateau auparavant (psychorigidité, bonjour), le titre de Connie Willis y faisant référence. C'était (enfin) chose faite l'année dernière, je pouvais donc (enfin) me lancer dans l'univers de cette romancière.

Connie WILLIS


TO SAY NOTHING OF THE DOG

DOOMSDAY BOOK

jeudi 9 juin 2016

COLD COMFORT FARM


COLD COMFORT FARM

( LA FERME DE FROID ACCUEIL )

(EDIT Juillet 2016 : une nouvelle version française est parue sous le titre LA FERME DE COUSINE JUDITH )

à noter qu'une adaptation télévisée est paru en 1995 sous le titre "La Ferme du mauvais sort"

Ce roman, je me souviens maintenant, c'est chez Karine:) que je l'avais repéré. Il y avait quelque chose de loufoque et de divertissant façon jubilatoire là-dedans qui me parlait bien. Une promo ebook et le livre s'est retrouvé dans mon ePAL. Les mois sont passés et j'ai complètement oublié ce livre qui me tentait de moins en moins. Avec les années, j'ai fini par l'associer à du feel-good à l'anglaise, instant thé cocooning, bonnes moeurs, du convenu, classique et déjà-vu, un brin désuet, pas désagréable mais pas urgent, voire contournable.

Stella GIBBONS


COLD COMFORT FARM

lundi 6 juin 2016

MACADAM VALLEY


MACADAM VALLEY

          LE DÉBUT DE LA FIN

Estampillé "Coup de coeur de la bibliothèque", voilà qui n'a pas manqué m'intriguer alors que ce petit album ne payait vraiment pas de mine.
Un coup d'oeil au dos du livre :
"Un régal d'humour noir" (mais c'est l'auteur qui parle) et me voilà très titillée.
"Un projet magnifique ! (la maman de l'auteur)". Là, ça commençait à prendre son chemin dans mon sac.
"On rit du début à la fin (un mec payé par l'auteur pour dire ça)". C'était quasi plié. Mais j'ai une PAL et un bouclier, il m'en fallait quand même un poil plus.

Ben DESSY


MACADAM VALLEY

jeudi 2 juin 2016

THE GIRL ON THE TRAIN


THE GIRL ON THE TRAIN

( LA FILLE DU TRAIN )

Un titre attractif, parce que voilà, on se sent comme proche de cette fille avant même d'avoir fait sa connaissance, on s'identifie un peu, ça pourrait être nous ou une des personnes que l'on croise dans les transports en commun.

Une intrigue plutôt prometteuse aussi. Cette fille, Rachel, qui prend le train matin et soir à la même heure pour se rendre à Londres puis retourner dans sa banlieue, et laisse ses pensées vagabonder vers une maison qu'elle aperçoit sur le trajet. Une maison avec un couple dont elle suit de façon presque obsessionnelle un bout de leur quotidien à chaque passage, et dont elle fantasme la vie. Un couple heureux et exemplaire, comme l'était le sien avant le drame de la séparation.

Paula HAWKINS


THE GIRL ON THE TRAIN