mardi 29 novembre 2011

LA DÉLICATESSE


LA DÉLICATESSE
  
Il aura fallu que je vois la bande-annonce du film adapté de ce roman pour que je cède à mon tour à la lecture de ce livre au succès discret mais certain.
Non pas que je boude Foenkinos, mais ce roman faisait partie de ma catégorie "pas urgent même si je ne doute pas de l'enthousiasme général." Tout simplement pas mon genre de prédilection à première vue comme ça, même si je ne rechigne pas à la lecture de ce genre de romans français contemporains de temps à autre.
Et puis j'ai vu cette bande-annonce donc, et je dois dire que le côté drôle et décalé, véhiculé par les extraits, m'a tout de suite séduite!
Intriguée par l'histoire (qui, en plus, n'avait rien à voir avec ce que j'avais en tête), il me fallait absolument lire le roman avant de voir le film.

Verdict:
Lire La délicatesse, pour moi, c'était comme sucer un bonbon dur, pas la friandise hyper motivante au départ, mais il y a une certaine constance pas désagréable dans la douceur, ça fond progressivement sans qu'on y pense, et quand il ne reste plus rien, le goût sucré persiste encore quelques minutes. Moment de douceur simple mais efficace donc, pour un peu, on en reprendrait un deuxième dans la foulée.

David FOENKINOS


LA DÉLICATESSE

samedi 26 novembre 2011

POLINA


POLINA

Bon, ben voilà, je l'ai lu.
J'ai comme envie de m'arrêter sur cette certitude car en réalité, j'ai l'impression d'être encore en attente de la suite, de cette révélation perçue par tant de lecteurs, et des moins probables, dont un ami non-blogueur, Yaneck, et Mr Zombi, qui, pour moi, auraient dû écrire et penser ce que j'écris là, tandis que je rédigeais un billet équivalent au leur, au moins dans l'enthousiasme.

C'est pourtant une belle histoire, réaliste, soignée, pensée, travaillée, touchante, sans trop, sans pas assez, mise en valeur par les traits du dessin, étonnants de bout en bout, un effet qui correspond bien à cet univers de la danse, on a parfois du mal à s'y faire, et parfois c'est tout simplement séduisant. C'est dynamique, léger, aérien, et ce fond gris est bien choisi, mettant en relief ces traits esquissés comme sur le vif. J'ai trouvé ça plutôt original aussi ce côté un peu imprécis des personnages, en fait des corps qui se meuvent, mais qu'on arrive à bien distinguer quand même d'une personne à l'autre.
C'est une histoire bien rythmée aussi, pas de longueur, l'essentiel est dit, bref, je n'ai pas vraiment de points négatifs à mettre en avant.

Bastien VIVÈS


POLINA

LE JEU VIDÉO

LA FAMILLE

LA BLOGOSPHÈRE

L'AMOUR

LA BANDE DESSINÉE

LASTMAN - TOME 1

mardi 22 novembre 2011

NÉCROPOLIS 1209


NECROPOLIS

( NÉCROPOLIS 1209 )

traduit de l'espagnol (Colombie) par François Gaudry


Se lancer dans du Santiago Gamboa, pour moi, c'est comme se laisser glisser sur une luge du sommet d'une petite colline enneigée: c'est grisant, c'est rapide, ça comporte son lot de dangers que l'on est prêt à traverser, et c'est une grande partie de plaisir pour qui aime les sensations fortes.

Comme toujours avec Gamboa, l'humour est au rendez-vous, ça foisonne dans tous les sens, et en bon latin au sang chaud, ça sexe de partout comme une ode à la vie. Le traitement de ce sujet précis peut paraître un peu too much par moment, j'ai personnellement frôlé l'overdose, mais c'est très souvent hilarant, avec ce côté absurde de situation et exagération à outrance des scènes.

vendredi 18 novembre 2011

BERLIN ALEXANDERPLATZ


BERLIN ALEXANDERPLATZ

traduit de l'allemand par Zoya Motchane


Il y a des livres avec lesquels la fusion ne se fait pas et qu'on hésite à présenter car on n'en a, finalement, pas grand chose d'intéressant à dire.
C'est le cas avec ce roman considéré, très certainement à juste titre, comme un des grands classiques de la littérature allemande. Je me suis sentie complètement extérieure à tout ce qui s'y passait, à tel point que je tournais les pages en pensant à d'autres choses.

Ça commençait mal dès le début, avec le prologue de l'auteur, Alfred Döblin, qui résumait l'histoire de son personnage principal, Franz Biberkopf, en dévoilant sa fin. Pas plus de scrupules dans la quatrième de couv' qui dépeint le contexte du récit en annonçant la fin. Pourquoi faut-il toujours que l'histoire d'un grand classique soit considérée connue de tous et qu'on y aille à grands coups de spoilers?? On a le droit de prendre plaisir à découvrir l'histoire d'un classique pour la première fois, boudiou! En cela, ça m'a beaucoup fait penser à L'assommoir d'Emile Zola.

Alfred DÖBLIN


BERLIN ALEXANDERPLATZ

dimanche 13 novembre 2011

UNE LANGUE VENUE D'AILLEURS


UNE LANGUE VENUE D'AILLEURS

En cours de lecture, je m'exclamais ici-même:

"Incroyable ce livre! Incroyable!
C'est le récit d'un Japonais pris de passion pour la langue française jusqu'à y vouer sa vie depuis ses 18 ans, rédigé dans un français im-pec-cable, j'en suis encore verte de jalousie, car il n'est pas juste courant ou maîtrisé, mais im-pec-cable, sublime, l'auteur, Akira Mizubayashi, manie le français tel un virtuose, exploitant toute sa subtilité. Il y a même des phrases que je ne comprends pas tellement elles relèvent d'un niveau hautement supérieur! ^^

J'ai eu peur de m'ennuyer dans ce récit au début, je pensais y lire l'étalage vantard de ses connaissances culturelles et une démonstration orgueilleuse de son savoir, sans compter la jalousie qui m'étouffait, mais de page en page, j'ai été totalement séduite par cette passion insensée et hors normes qui est quasi palpable, proche de la folie furieuse même (il y a de sacrés passages, notamment dans son apprentissage du français au début), et en passionnée des langues moi-même, j'ai pu m'identifier à nombre de ses réflexions et expériences.

MIZUBAYASHI Akira


UNE LANGUE VENUE D'AILLEURS

vendredi 4 novembre 2011

L'APPEL DE L'ANGE


L'APPEL DE L'ANGE
  
Verdict: franchement, la romance aussi cliché en moins, et ce roman de Guillaume Musso était de plutôt bonne facture me concernant. 

L'intrigue en quelques mots: à l'aéroport de New York, un homme et une femme se télescopent par inadvertance et s'échangent leur téléphone portable par mégarde. Lorsqu'ils s'en aperçoivent, l'un, Jonathan, est à San Francisco, et l'autre, Madeline, est à Paris. Commence un début d'échanges houleux via SMS pour récupérer leurs biens respectifs, mais de fil en aiguille, la curiosité et l'indiscrétion aidant, chacun explore la vie de l'autre dans le contenu des téléphones et y découvrent des secrets et mystères qu'ils tentent chacun de résoudre, les entraînant tous deux dans une aventure course-poursuite des plus inattendues.

Guillaume MUSSO


L'APPEL DE L'ANGE

mardi 1 novembre 2011

WWW (Tome 3) : WONDER


WWW (Tome 3) : WONDER

                           ( MERVEILLE )
  
En cours de lecture, je commentais en memo ici-même:

"C'est fou comme je ne suis plus dans le trip de ce récit. Webmind le trop parfait m'agace, Caitlin n'en est pas loin, tout tourne trop bien dans ce monde où les personnages sont bien trop lisses, malgré les embûches auxquelles l'auteur veut nous faire croire.
Ça continue de se lire plutôt bien, mais c'est vraiment pour en finir avec cette trilogie et avoir la satisfaction de me dire que j'ai une série en cours de moins dans ma PAL que je m'y suis plongée. Pas de soupirs en le lisant mais vraiment pas de palpitations. Ou est-ce encore parce que je ne suis pas dans une période propice à la lecture?
Je n'en suis qu'au tiers cela dit, peut-être que j'aurai quelques bonnes surprises en cours de lecture et que je serai sur le cul au final.
J'en doute, mais bon, la suite bientôt..."